Quand la révolte est là, je me mets à explorer ce qui se joue derrière. Dénouer les fils emmêlés de mes émotions pour mieux comprendre ce qui me traverse.
D’abord, la colère mêlée d’incompréhension. Et la question qui l’accompagne : pourquoi ? Pourquoi la situation est telle qu’elle est ? Et cela tourne en boucle, mais n’a pas nécessairement de réponse. Surtout, laisser cette question se répéter indéfiniment ne m’aide pas : cela ne me sert pas à retrouver le calme. Au contraire, cela réactive la colère un peu plus à chaque fois.
Alors, j’observe et je fais le choix de ne pas l’alimenter. Cela demande de faire un pas de côté et ce n’est pas forcément simple ni immédiat. En Communication Non-Violente, on dit que la colère cache souvent une autre émotion derrière. Cela peut être de la tristesse, de la peur…
Maintenant que j’ai repéré ce qui se jouait derrière, quelle est la prochaine étape ? Accepter. Accepter que la situation est ainsi. Accueillir la part de moi qui voudrait tellement voir nos enfants vivre plus de liberté mais aussi plus de confiance. Me relier à ce monde de paix et d’amour auquel j’aspire et qui me donne une bouffée d’oxygène pour continuer. Puis, une fois que je suis en lien avec mes aspirations profondes, une question se pose : qu’est-ce que je souhaite nourrir ?
« La peur est une réaction, le courage est une décision. »
Winston Churchill
Alors, je choisis la voie du cœur, puisque la racine du mot courage c’est le cœur.
Respirer, me recentrer. Aller dans cet espace de paix où les émotions et notamment la peur ne prennent plus toute la place. Et une idée me vient : peut-être est-il plus que jamais nécessaire d’initier nos enfants à prendre des temps de respiration eux aussi? Les accompagner à faire ce mouvement vers eux-mêmes et ainsi à s’extraire du quotidien. Puis, pour aller encore un peu plus loin, leur faire confiance pour trouver ce qui est bon pour eux, au-delà de ce que nous avions imaginé et même envisagé.
Faire un pas de plus, encore et toujours, pour vivre et incarner l’amour, au-delà des circonstances et de la révolte qui les accompagne.
Pour compléter, Et quand l’espace se retreint…
[…] A propos des émotions qui nous submergent parfois, je te propose de Faire un pas de plus. […]