Qand on est en colère, on peut prendre un temps pour rertouver son calme.
Vivre ses émotions au présent

J’en peux plus!!!

Quand la colère est là, on peut prendre un temps pour s'apaiser.

Lors des confinements, on a pu profiter de notre famille. Tous ensemble, dans la joie et la bonne humeur… Ah. Le bonheur de se retrouver en famille ! Avec nos chérubins, notre compagne ou compagnon, le chat, le chien et les poissons rouges. L’amour au quotidien, les liens, les rires et la douceur. Mais pas que… Ah bon. Pas que ?

Et oui, on a eu aussi les moments bof, les moments moins funs ou carrément prises de tête. Ceux-là, on aimerait bien qu’ils n’aient pas fait pas partie du tableau. Enfin, chez les autres, ok, mais pas chez nous. Cela a été du petit énervement de rien du tout, à la grosse crise genre « oulala, je vais le passer par la fenêtre !!! » Donc là, on a pu carrément avoir des images de massacre à la tronçonneuse version 2022. Et on a pu même dire des mots qu’on ne pensait jamais prononcer…

Oui, ça nous a parfois mené très loin et on se dit : mais comment j’en suis arrivé(e) là ? Et dans ces moments-là, c’est le signal que… c’est le moment de faire une pause et de lâcher le mode combat. Car si tu es en colère, c’est précisément le moment où tu n’es pas en capacité d’agir de manière posée. Tu es en mode attaque, et ce n’est donc pas le mode relationnel le plus doux… Quand notre cerveau est en stress, il va activer des zones du cerveau reptilien. Le cerveau reptilien est là pour veiller à notre survie, mais pas pour veiller à ce que nous ayons des relations sereines avec vos proches.

Celui qui peut observer l’émotion des autres, interagir et comprendre ce qui se passe en soi, et en l’autre, c’est le cortex préfrontal. Et en cas de stress, il est quelque peu bloqué momentanément. Donc, pas la peine de se culpabiliser : tout s’explique. Alors c’est aussi pour ça que je te disais : fais une pause. Si tu veux aller au combat, c’est ton droit. Le seul hic, c’est qu’après, tu risques bien de le regretter et de t’en vouloir. Et ce n’est bon ni pour toi, ni pour ton enfant.

Cela dit, on a tous vécu des moments de perte de contrôle de soi… Si tu as laissé ton cerveau reptilien parler pour toi, rassure-toi. Ça nous est TOUS arrivé. Dans ce cas, il me semble que le mieux, c’est de pouvoir en parler avec ton enfant plus tard et de débriefer sur ce qui s’est passé. C’est l’occasion d’apprendre à se parler et à mieux se comprendre.

D’une part, ça te permet de définir et de connaitre quels sont tes besoins et tes limites. D’autre part, ça permet à ton enfant de comprendre aussi ce qui s’est passé pour toi, et que vous puissiez en discuter ensemble. C’est souvent un chouette moyen de se relier l’un à l’autre, même si cela part d’une situation de conflit, et de mieux se comprendre.

En terme pratique, si tu veux que ton enfant t’écoute, commence par être à son écoute à lui, et à entendre comment il a vécu les choses de son point de vue. Ce n’est pas toujours facile, je te l’accorde, mais cela permet de créer un climat d’écoute et d’ouvrir la discussion sur ce que vit ton enfant vit et ensuite sur ce que tu vis, toi. Et je précise : écouter votre enfant ne signifie pas pour autant que tu es totalement d’accord avec ce qu’il dit. Le fait d’être écouté va l’aider à se détendre. Et c’est peut-être aussi le meilleur moyen d’ouvrir la porte au dialogue.

Alors si je résume : faisons des pauses, les amis. Car c’est le meilleur moyen de pouvoir prendre soin de soi, et de ses enfants, par la même occasion !

Pour poursuivre sur le thème de la pause, je t’explique pourquoi Faire des pauses, c’est nécessaire !

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1 commentaire

  1. […] Parfois, quand on n’est pas à l’écoute de ses émotions, ça finit en : « J’en peux plus… » […]

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