Se détacher de l'efficacité pour laisser plus de place à ses envies
S'aimer et prendre soin de soi

Joindre l’inutile à l’agréable.

Ecouter ses envies, et lâcher la notion d'efficacité

Aujourd’hui, j’ai envie de te faire l’éloge de l’inutile. Un petit clin d’œil pour nous inviter à sortir de la logique de l’efficacité. Se décaler de la petite voix qui dit de faire telle ou telle chose pour obtenir tel ou tel résultat. Cette voix me semble-t-il n’est pas celle du cœur. Elle nous entraîne hors de nous-mêmes, car elle ne laisse pas ou peu de place à nos élans. Et elle peut être tellement limitante et sclérosante, car elle induit une tension, une pression à tendre vers un but précis défini au préalable.

Lâcher du lest sur ses objectifs, c’est ouvrir la porte à l’inconnu, à l’imprévu et peut-être même à la fantaisie. C’est se libérer, au moins un peu, de notre tendance à vouloir tout contrôler. C’est accepter aussi la part de mystère dans notre vie, ce qui fait qu’on peut aussi se laisser guider par notre intuition.Oui, l’ « utile » nous aide à avancer, à structurer nos idées, à baliser nos projets. Mais l’utile peut aussi nous enfermer, en bornant notre regard à un seul de vue.

« L’inattendu ce n’est pas ce que tu attends, c’est ce qui t’attend. »

Jean- François Vezina

Laisser de l’espace, ouvrir le champ des possibles, et élargir sa perspective. Laisser de la place à « l’inutile », c’est changer son regard et peut-être même faire une pause sur notre réflexe d’interprétation. Car oui, c’est bien notre perception des choses qui induit la notion d’ « utilité » ou d’ »inutilité ». On court tellement après une forme d’efficacité dans nos actions, que ça nous décale de nous-mêmes !

Alors, la première étape serait peut -être de s’autoriser à se donner de l’espace et du temps pour ses envies, pour ses élans du cœur. Ecouter ses aspirations profondes, et lâcher l’attente de résultats à plus ou moins long terme. S’autoriser aussi à désencombrer son temps : laisser de la place au vide car le vide peut être créateur, en ce sens qu’il permet d’avoir de l’espace pour l’émergence du nouveau. Pouvoir souffler, revenir au présent et sortir du mode « faire » qui nous contraint et nous limite.

En fait, je mets sciemment des guillemets à « inutile », car au fond, tout est question de perspective. Un événement qui avait été perçu comme positif à un moment donné peut nous apparaître différemment au fil du temps. Ultimement, l’idée serait même de pouvoir voir au-delà de cette notion. Les sagesses nous invitent ainsi à l’accueil de ce que de ce qui est, en nous libérant de nos jugements. Cela paraît parfois loin de nos fonctionnements… Mais cela peut être une voie à explorer.

Et si nous écoutions plus souvent ce que nous dit notre cœur, vers où serions-nous guidés ?

Dans notre vie, on peut aussi renouer avec la joie et honorer la vie en soi.

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1 commentaire

  1. […] Pour le plaisir, on peut aussi joindre l’inutile à l’agréable. […]

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