Passer de l’ombre à la lumière

Et si on prenait le temps de se pencher sur ce que l’on veut, plutôt que ce que l’on ne veut plus? Et de se laisser inspirer par l’énergie du renouveau… Personnellement, cela fait partie de mes apprentissages depuis quelque temps. Porter mon attention sur ce que je veux voir grandir, ce n’est pas inné. Et cela change tellement la perspective. Alors, pourquoi ne pas essayer ? Oui, on a besoin de se nourrir de rêve, de grand, de beau. Et de se dire : « c’est vers là que je veux aller. Mon chemin va dans cette direction. » Et ça fait tellement de bien de se relier à ça !

Là encore, se relier à ce qui est grand et beau en soi, ça se fait dans la douceur et dans la bienveillance. Ça peut nous porter, ce n’est pas là pour nous écraser sous le poids de la culpabilité ou de la contrainte. Tout en légèreté et en fluidité. Je le dis et je le répète, parce que je la connais bien la petite voix intérieure qui peut ramener son grain de sel. « Oh ! T’en es que là… Bah c’est pas bien loin tout ça. »

On a tous tellement de parts en nous : Isabelle PADOVANI les appelle les Multiples Aspects Intérieurs (MAI). Elle nous invite à nous mettre à l’écoute de toutes ces parts. Des fois, il y en a qui sont plus faciles à écouter et à accepter que d’autres ! En même temps, si on prend le temps de les écouter, de s’écouter, on fait un pas vers soi. On peut ainsi commencer à pacifier notre relation avec nous-mêmes. Écrire ses pensées et nous laisser nous traverser par ce qui vient, par exemple, est un bon moyen de pouvoir faire ce retour à soi. Et de lâcher ce qui doit l’être : « ce qui ne s’exprime pas s’imprime », nous rappelle Thomas D’ANSEMBOURG.

Accueillir ses ombres et ses lumières, c’est accepter qu’avant d’être un, on est multiple. Et ça peut partir dans tous les sens, et nous donner le tournis ou alors, tourner en boucle et nous faire saturer, à force de répéter la même chose. Tout est à accueillir. Ensuite, une fois qu’on a vu et entendu ce qui avait besoin de s’exprimer, être et rester en lien avec nos rêves.

J’ai écrit ce texte le jour de Beltane dans le calendrier celte ( le 1er mai *). Beltane célèbre le retour de la saison lumineuse, après la période sombre. Ce jour-là, nous pouvons honorer la vie, notre lien avec la nature, entre autres. Même si la saison du printemps est passée ou pas encore là, j’aime me relier à la thématique de la renaissance : retrouver de l’énergie, l’élan, la lumière et voir la nature s’éveiller. C’est l’occasion de me rappeler ce qui donne du sens à ma vie, ce qui me donne l’élan sur mon chemin.

Et toi, comment veux-tu passer de l’ombre à la lumière ? Que veux tu éclairer ou laisser s’éclairer sur ton chemin ?

* Le thème de Mai nous ouvre plusieurs perspectives. « En mai, fais ce qu’il te plaît » nous dit le dicton. Alors, laissons nous inspirer par la joie! Et je fais aussi le lien avec les « M.A.I  » d’Isabelle Padovani, qui sont les Multiples Aspects Intérieurs dont je parle dans le 3ème paragraphe…

Et maintenant, si on s’autorisait à Vivre en paix?