Cultiver sa paix intérieure

Prendre sa place

Ecouter ses besoins et en prendre soin.


J’ai observé que, parfois, ce qu’on n’accepte pas chez l’autre, c’est ce qu’on ne s’autorise pas à faire pour soi-même.

C’est le cas par exemple de notre rapport au temps. Entre le travail, le quotidien à gérer et la famille, on a l’impression de ne pas avoir beaucoup de beaucoup de place pour soi, voire plus du tout. J’ai remarqué que d’une manière générale, les hommes savaient plus facilement que nous prendre des pauses quand c’était le moment pour eux. Même si, autour d’eux, c’était un joyeux bazar ! En tout cas, c’était le cas chez moi. Je me souviens bien de dimanches après-midi où mon mari était allongé dans le canapé devant la télé, alors que le sol avait bien besoin d’un bon coup d’aspi… Grrrh ! Ca me mettait en colère en deux temps, trois mouvements. Alors, je m’affairais autour de lui en mode : « mais, il va pas se bouger, bon sang ??? » Autant dire que dans ces moments-là, l’ambiance à la maison était quelque peu électrique !

Et puis, j’ai fini par revoir progressivement mes positions. Si moi, je n’arrivais pas à me poser et à faire un break le dimanche, était-ce une raison pour le reprocher à mon conjoint ? Il finissait par s’y mettre, mais plus tard. C’était une question de timing ! De plus, je me mettais moi-même dans une posture agressive, à me répéter en boucle que ça n’allait pas… Le dialogue intérieur à ce moment-là était loin d’être rieur. Je m’éloignais ainsi de plus en plus de ma joie, mais aussi et surtout de ma connexion avec mon mari. Alors, que faire dans cette situation ?

Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés. »

Albert Einstein

Et si on changeait de perspective pour un moment ?

Accepter que l’autre ne soit pas disponible en même temps que nous, et lui laisser son espace de liberté, ça évite les tensions en mode : « il devrait faire ci, ou ça « . Ensuite, franchir une étape supplémentaire : si on a besoin de souffler, on s’accorde une pause. Cela permet à la fois de récupérer et de sortir des bras de fer, qui ne sont pas forcément constructifs pour une relation durable. Ensuite, on peut aussi se programmer un temps pour soi dans la semaine et le réserver dans le calendrier. Ne pas attendre que le conjoint nous laisse cet espace, mais le prendre soi réellement, et pas juste sur le papier…

Cela nous permet de sortir de la rancœur vis-à-vis de l’autre et d’installer une autre relation avec soi-même. Et surtout, cela amène à placer notre bien-être au premier plan, devant le quotidien qui peut bien attendre encore un peu…

Pour le plaisir, on peut aussi joindre l’inutile à l’agréable.

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1 commentaire

  1. […] On peut aussi apprendre à prendre sa place. […]

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