Apprendre à se libérer de la culpabilité
Cultiver sa paix intérieure

Se délester de la culpabilité

Apprendre à se libérer de la culpabilité

Ah, la culpabilité! Que celle qui ne s’est jamais sentie coupable en tant que maman lève le doigt !

Des petites aux grandes culpabilités, j’en connais un rayon. Mes enfants se parlent mal, ils ne mangent pas de légumes, ils sont trop comme ci, pas assez comme ça… J’ai trainé ce boulet pendant des années, bien attaché à ma jambe et  prêt à me plomber à n’importe quel moment. Et oui, quand on cherche à être une mère « parfaite » pour ses enfants, c’est forcément source de beaucoup de contraintes, et de suradaptation de notre part pour leur créer une vie « parfaite » ! Il m’a fallu du temps pour m’en rendre compte, mais l’idée a fait son chemin.

J’ai donc revu mes schémas et mon paradigme : non, les mères ne sont pas là pour « tout donner » à leurs enfants. Que l’on fasse de notre mieux, oui. Que l’on se fasse dévorer par notre rôle et ses exigences, non ! Pour pouvoir donner, il faut pouvoir avoir quelque chose à donner. Et ça implique d’avoir aussi des phases de réception, ce qui veut dire en pratique : se ressourcer et savoir s’octroyer des moments rien que pour soi. Et par la même occasion, lâcher la culpabilité de prendre ce temps pour soi, bien entendu.

Ensuite, nous ne pouvons pas mettre nos enfants sous cloche. Plus ils grandissent, moins on a de prise sur leur vie, leurs copains, leurs activités. Tant pis, ou plutôt tant mieux ! Ca nous amène à déconstruire ce mythe que nous sommes d’une certaine manière coupables de ce qu’ils peuvent vivre ou de difficultés qu’ils traversent.

J’ai réalisé que dans ces situations, je n’avais pas le pouvoir de leur éviter la tristesse, la colère ou la frustration. Par contre, mon rôle est clair : c’est de les accompagner dans ces phases difficiles et de les éclairer sur leur vécu. Être à l’écoute de ce qu’ils vivent, les soutenir, et avoir foi en leur force intérieure. Tout comme nous, pour eux « chaque moment est le bon moment », selon la sagesse indienne. Nos enfants ont ainsi les réponses en eux pour vivre ce qu’ils ont à vivre.

Au final, se délester de la culpabilité, c’est aussi et surtout faire le choix de la confiance. Nos enfants ont chacun un chemin à suivre, et même s’il nous semble tortueux ou incertain, ils vont trouver les ressources pour avancer. D’autre part, ils sont aussi là pour faire bouger nos lignes. Je remercie beaucoup Sylvie LAMOUR de l’association Accord- Émeraude de m’avoir guidée sur ce chemin du lâcher prise. Et je précise que, comme tout cheminement, cela prend du temps et demande de mettre de la conscience dessus.

Et toi, de quoi as-tu envie de te délester pour avancer sur ton chemin ?

Tu pourrais ainsi passer de l’ombre à la lumière.

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1 commentaire

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