Quand j’écris cet article, nous sommes en janvier. C’est l’époque des vœux ;
Un exercice que j’adore.
J’aime souhaiter le meilleur à chacun.
Et cette année, que dire ? Que souhaiter ?
Je me suis posée cette question dans cette époque troublée où une part de nos repères a sauté progressivement. Nous avons été confrontés à de nombreux questionnements et à des positionnements.
J’ai lu quelque part que les expériences vécues depuis mars 2020 sont équivalentes à ce qui a été vécu en septembre 2001 : un traumatisme collectif que chacun vit et traverse à sa façon. Et il semble intéressant d’en avoir conscience ; les derniers mois sont venus toucher et activer en nous un stress intense plus ou moins perçu d’ailleurs et notre cerveau a pu basculer en mode survie. Ce stress, ou ce mode survie induit 3 types de réactions ; la fuite, l’attaque ou le figement. Ceci explique en partie pourquoi les relations se sont tendues ces derniers temps.
J’ai moi-même eu à vivre plusieurs épisodes vraiment difficiles. Ça a beaucoup tangué sur certains sujets épineux. L’idée n’est pas d’épiloguer ici, chacun a peut-être vécu des phases de doute, d’inquiétude voire de sidération. Des tempêtes, on en a tous traversé, enfin, il me semble en tout cas.
« La sérénité, ce n’est pas être à l’abri de la tempête, mais de trouver la paix au milieu de celle-ci. »
Thomas Kempis
Cela me semble tellement vrai actuellement. C’est un véritable travail de revenir à la paix du cœur. Cultiver sa paix intérieure est un choix, un choix à renouveler chaque jour. Et quand la paix n’est pas là, savoir qu’elle reviendra, inévitablement. Avoir foi en la Vie, tout un cheminement, enfin pour moi en tout cas. S’accueillir dans un contexte où « l’extérieur » peut être source de tension, de difficulté, de choses qui accrochent. Car oui, ça peut piquer fort.
L’ère de la di-vision.
« J’ai raison, tu as tort » ; « J’ai tort, il a raison »
Dans ce jeu de ping-pong, on est tous perdant. Tous.
Quand chacun campe sur ses positions, c’est le nous qui devient impossible. L’espace se réduit, l’horizon se bouche. On perd le l’écoute, le lien, et surtout, la nuance.
Alors, que faire ?
Choisir.
Choisir ce qu’on veut vivre en soi ;
Choisir ce qu’on veut vivre avec les autres ;
Choisir le lien ;
Choisir l’amour.
Et cultiver ce choix jour après jour, instant après instant
Pour pouvoir rester dans la paix du cœur, le plus souvent possible.
On peut aussi honorer la vie en soi.