Fais pas ci, fais pas ça. Va par ici, va pas par là. Mange ceci, mange cela. Ca vous dit quelque chose ?
En fait, j’exagère un peu. Pour nous parents, c’est légèrement plus subtil, quoi que ? On en a aussi beaucoup d’injonctions. Il faut une alimentation équilibrée, bio, de saison, et surtout des légumes. Il faut permettre à nos enfants de s’épanouir, leur offrir une éducation positive et bienveillante, tout en continuant sa carrière. Il faut…. Il faut… Il faut….
Ouah ! la liste est longue et elle peut être complétée par vos soins, moi, j’arrête-là. Je fais même un pas de côté…
Comme le dit si bien Isabelle Filiozat, « il n’y a pas de parent parfait ». Tant pis, ou tant mieux ! Je dirais même plus : on n’est pas parent, on le devient en grandissant avec nos enfants. Je ne suis pas la même maman qu’il y a 16 ans quand ma fille est née, qu’il y a 4 ans, ou même qu’il y a 4 mois. Mon regard et ma posture ont évolué, mes enfants ont fait bouger mes lignes. L’expression qui dit : « avant, j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants » me semble tellement juste. En tout cas, je l’ai vérifié et validé dans mon parcours.
A la base, je partais du principe que je devais tout donner à mes enfants. Être dans le don total. Je voulais faire en sorte de leur apporter le meilleur, sans me laisser de place pour des temps de pause ou de respiration. Et j’ai mis du temps à comprendre que ce fonctionnement n’était non seulement pas viable et mais qu’il était aussi délétère. En effet, je passais ma vie à me mettre de côté et à nier mes élans, en fonctionnant tel un robot dans la contrainte permanente et sans joie. Au-delà du fait que ce n’était pas épanouissant pour moi, j’ai fini par me dire que ce n’était pas l’image que je voulais offrir à mes enfants. Alors, j’ai changé de cap, progressivement. Et je me suis attachée à faire de mon mieux.
Et là, j’ai envie de vous dire : faire de son mieux, ce n’est pas être parfait à chaque instant. Faire de son mieux, c’est bien une notion relative. Cela varie en fonction de nos émotions, de notre fatigue, bref de notre état du moment. Et c’est NORMAL. (On n’est pas dans le même état après un moment de stress qu’après un moment de joie et de détente…) Notre mieux est variable, et c’est aussi un bel enseignement à transmettre à ses enfants : apprendre à s’écouter, être au plus près de ses besoins, c’est aussi la meilleure façon de vivre dans la bienveillance avec soi-même et de leur montrer la voie.
Nous n’avons pas à être les meilleurs en tout lieu et en tout moment. Donnons-nous plutôt la liberté d’être à notre écoute, ainsi qu’à celle de nos enfants, et de vivre en nous laissant guider par notre boussole intérieure. Bref, et si on s’autorisait à être soi-m’aime ?
Pour compléter, on peut se Se délester de la culpabilité.
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[…] Et d’écouter la petite voix qui nous dit : « un seul mot d’ordre, liberté!« […]